Si le service public de l’eau était un concept rare dans la sphère des recherches scientifiques en République démocratique du Congo, depuis un certain temps un intérêt particulier se fait sentir pour appréhender les notions et méandres de ce sous-secteur qui rend notre vie viable sur terre et qui forme l’un des droits garanties par la Constitution de la République.
Attachés à cet intérêt, des chercheurs de l’Université Officielle de Bukavu se sont jetés à l’eau et mènent différentes études dans le domaine du service public de l’eau entre autres :
Ces études attirent l’attention des acteurs intéressés au sous-secteur et répondent à plus d’une question fondamentales que suscitent les réformes contenues dans la Loi relative à l’eau.
Une autre étude est en cours dans la Province de Kinshasa sur l’acceptabilité sociale des modèles ASUREP (Association des Usagers du Réseau d’Eau Potable) par le Doctorant Hyppolyte Ditona en co-tutelle entre l’Université de Liège et l’Ecole Régionale d’Aménagement et de Gestion Intégrés des Forêts Tropicaux.
Des centres de Recherches sur la problématique de la gestion des ressources en eau notamment le CRREBAC (Centre de Recherche des Ressource en Eau du bassin du Congo) et le Laboratoire de cartographie telle que l’OSFAC (Observatoire Satellitale des Forêts d’Afrique Centrale), tous deux à l’Université de Kinshasa constituent des appuis nécessaires quant à la recherche sur l’eau.
Une autre étude plus récente a été publiée dans le cadre des journées scientifiques conjointes au sein des Facultés de la Polytechnique et de Sciences Economiques et Gestion de l’Université Mapon sous le thème des enjeux de développement intégral de la Province de Maniema : état de lieux, défis et perspectives. L’étude conduite par le Professeur Arthur Kaniki Tshamala et l’Assistante Lydie Mbuyu Kibawa a porté sur la problématique de la qualité et de la quantité d’eau dans la province du Maniema cas de la ville de Kindu.