Préface
L’une des premières questions que se pose tout lecteur, curieux d’un magazine, est la raison de son existence. Avant de plonger nos lecteurs dans le goût qu’apporte ce premier numéro, adapté à tous les publics, permettez-moi de dire que ce magazine est limpide comme l’eau potable dont on parle !
Le thème de ce premier numéro sort du commun ! « L’eau qui s’exprime ». Rien d’étrange, n’est-ce pas ? Car même l’eau qui jaillit dans nos robinets produit des échos sonores et celle qui coule de roche chante !
Or, si l’eau peut parler d’elle-même, les personnes qui en consomment, qui vivent aux dépens d’elle, doivent-elles se gêner de parler de cette denrée ? Je dirai que « Non ».
En effet, les ressources en eau représentent 52% des réserves d’eau de surface du continent africain et le fleuve Congo, deuxième fleuve le plus important du monde en termes de débit, traverse la RDC sur 4.700 km, alimenté par 70% des ressources en eau renouvelables provenant des pluies régulières et abondantes (en moyenne 1.545 mm/an).
Ces immenses ressources en eau, quoi de plus normal d’en parler ; de vanter notre eau, à discuter de ses bienfaits et de la gestion de cette ressource d’eau douce nécessaire pour la vie de l’humain.
Pour fournir de l’eau potable à toute sa population, le Gouvernement de la RD Congo a initié plusieurs réformes qui sont à la base de la libéralisation du secteur de l’eau, promulguée le 31 Décembre 2015 dans la Loi n°15/0026 relative à l’eau, dont les bases sont placées dans la Constitution.
Le Ministère des Ressources Hydrauliques et de Electricité, en vue de soutenir l'application des réformes susmentionnés, vulgarise les textes et accompagne les Provinces et Entités territoriales Décentralisées dans l’exercice de leurs rôles de Maître d’ouvrage.
Ce magazine est l’un des moyens pour divulguer les informations sur les diverses activités menées des différents acteurs du secteur.
Ce premier numéro est articulé autour de cinq (5) rubriques notamment sur les réformes en cours, les réflexions, les opportunités apportées par la Loi relative à l’eau, les actions menées sur terrain par quelques partenaires ainsi que la recherche et l’innovation. Ces rubriques sont constituées des articles produits par différents auteurs.
Ceci dit, je souhaite que les acteurs étatiques ou privés, les partenaires, et la population congolaise en général trouvent à travers ce magazine une occasion de communiquer, d’échanger les connaissances, les bonnes pratiques et diffuser leurs activités ou opinions, pour vanter nos ressources et richesses hydriques !