L’une des innovations apportées par la Loi n° 15/026 du 31 décembre 2015 relative à l’eau est la libéralisation de l’offre des services publics de l’eau, qui autrefois était l’apanage des seules entreprises publiques.
A travers le décret N° 09/12 du 24 avril 2009 établissant la liste des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales, établissements publics et services publics, le Gouvernement de la République s’est résolument engagé à améliorer davantage la compétitivité et l’efficacité des services des entreprises publiques, la libéralisation est l’une des options prises.
« La libéralisation du secteur de l’eau souffle avec beaucoup d’avantages »
La libéralisation souffle avec beaucoup d’avantages. Le premier avantage à noter c’est l’accroissement de l’offre du service public de l’eau et par conséquent de l’accès à l’eau potable. Cet accroissement aura certes des effets induits, qui sont la diminution des maladies d’origine d’hydrique dans les zones qui seront désormais couvertes, l’allégement des souffrances physiques surtout pour les femmes et les jeunes filles. Et que dire de l’amélioration de la qualité de service et de l’ajustement des prix du fait de la concurrence, et ces emplois qui seront créés dans un Etat comme le nôtre où la demande d’emplois est forte !
Et l’Etat trouvera de même sa part, lui qui percevra ses impôts, taxes et redevances.
Quoi de plus normal à tous les acteurs de soutenir la libéralisation du secteur !
Comme pour tout ce qui a des avantages comporte souvent des inconvénients, la libéralisation du secteur de l’eau malgré tous ces avantages, n’est pas épargné de cette loi de nature. La libéralisation appelle la concurrence, laquelle doit être régulée.
Heureusement tout a été déjà prévu. L’Autorité de Régulation du Service Public de l’eau aura un rôle alors fort à jouer ici.